Le réchauffement ou le dérèglement climatique, pourtant nié par les climatosceptiques, dont le président brésilien Jair Bolsonaro lui-même, affecte particulièrement le pays depuis des mois. Des incendies d’origine non anthropique, ont ravagé cet été l’Amazonie et le Pantanal, conséquences d’une sécheresse d’une anormale intensité. Depuis le mois dernier, ce sont des pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Etat de Bahia et le Minas Gérais. Des milliers de personnes ont été momentanément déplacées. Dernièrement, la chute d’un pan de falaise sur un lac très touristique du Minas Gérais a coûté la vie a 6 personnes, alors même que les autorités avaient mis en garde les agences de tourisme de l’imminence du glissement d’un terrain gorgé d’eau par les pluies. Dans la ville coloniale d’Ouro Preto, c’est encore un torrent de boue qui a enseveli quelques maisons anciennes. Le fleuve Parana était presque sec il y a quelques semaines. Contrairement au dicton national, les scientifiques et les origines sont de plus en plus nombreux à penser que Dieu n’est pas toujours brésilien.
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