https://favelabrass.org/sobre/

Le Brésil sait se distinguer par ses innovations et fait appel à ses forces vives. L’expérience favela brass n’est pas sans rappeler l’orchestre Neojiba à Salvador de Bahia. A Rio, cette association propose aux jeunes de la favela Pereira da Silva d’étudier la musique (jazz, funk carioca, samba et marchinhas).

« Les activités ont débuté en 2014, avec des ateliers de musique dans la communauté de Pereira da Silva à Laranjeiras, au domicile du fondateur du projet, le trompettiste britannique Tom Ashe. Avec une équipe internationale d’enseignants rémunérés et bénévoles, plus le soutien des familles et de la communauté, nous avons travaillé entre 2014 et 2018 avec un groupe de 36 jeunes issus des communautés Pereira da Silva, Fogueteiro, Fallet et du Morro dos Prazeres.

En nous concentrant sur la musique populaire brésilienne et la musique de rue de la Nouvelle-Orléans, nous avons créé deux fanfares composées d’instruments à vent et de percussions, qui ont donné des représentations locales et ont fini par être présentées dans un reportage de la BBC pendant les Jeux olympiques de 2016. Nous avons également organisé un défilé de carnaval chaque année le mercredi des Cendres au sein de la communauté de Pereira da Silva ».

(Extrait du site favelabrass.org)

Au-delà de la seule dimension musicale, c’est bien toute une démarche inclusive qu’il faut saluer. La musique n’est ici qu’un moyen, pas une fin.