L’ONG Amazon Watch pointe du doigt les multinationales américaines qui « financent » la destruction de l’Amazonie

 

Instituições dos EUA injetam US$ 18 bi em empresas que violam direitos indígenas na Amazônia, diz estudo

« Global warming », traduction anglaise de l’expression française « réchauffement de la planète » semble entrer ironiquement en résonnance avec un autre vocable anglais « globalization », traduction de l’idée de « mondialisation ».  Ainsi, le réchauffement climatique et la mondialisation économique évoquent leurs liens sémantiques. ReporterBrasil.org, de concert avec les ONG Apib et Amazon Watch ont réussi à dénouer les arcanes des investissements et de la spéculation internationale. Des multinaltionales américaines d’importance majeure soit bancaires (J.P Morgan Chase, Bank of America et Citigroup) soit des fonds de pension (Blackrock, Vanguard et Dimensional FundAdvisors) ont investi pour plus de 18 milliards de dollars dans des géants brésiliens des secteurs minier, agroalimentaire et énergétique. Jusqu’ici, rien de nouveau sous le soleil, mais là où le bât blesse, c’est que certaines entreprises qui ont reçu les fonds sont : Vale, Anglo American, Belo Sun, Cargill, JBS, Cosan, Energisa Mato Grosso, Equatorial Maranhão et Eletronorte.
Ces neuf entreprises citées sont impliquées et convaincues de participation dans des affaires de dégradation de l’environnement, d’invasion des terres et de violation des droits des indigènes au Brésil.

L’étude évoquée par le site reporterbrasil.org énumère, telle une liste à laprévert les diverses accusations portées envers ces entreprises :  élevage de troupeaux sur des patûrages issus de la déforestation, contamination des rivières, invasion de zones indigènes et menaces envers les peuples qui les habitent dans les régions du Pará, du Maranhão, du Mato Grosso, du Roraima et de l’Amazonas.

Doc.1

 

Ici encore, on rappellera la nécessité de mettre en place des systèmes et des législations strictes sur la traçabilité des fonds et des productions. Voeu pieux ou utopie ? Les ONG et les sociétés civiles ont un rôle primordial  jouer en « votant  » avec leurs pieds, c’est à dire en changeant de banques dans le cadre de la lutte contre les investissements dans des sociétés non respectueuses de l’environnement et/ou en refusant d’acheter des produits ou des aliments produits de façon non respectueuse de l’environnement.

 

 

 

 

 

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