La crise des gilets jaunes en France a d’abord été perçue en France comme une jacquerie d’un groupe diffus de Français que d’aucuns assimilaient soit à des habitants excédés et abandonnés des zones non-métropolitaines, une France de l’envers oubliée de la croissance, soit à des libertariens issus des rangs du front national, une sorte de « tea party » à la française…D’autres enfin, n’y voyaient que des black blocks ultraviolents, de la mouvance anticapitaliste et anarchiste. Si ce mouvement ne peut être comparé aux autres mouvements qui agitent la planète aujourd’hui(la France n’est pas le Liban et le Chili n’est pas l’Irak), force est de constater qu’on est loin de la « fin de  l’histoire » conceptualisée par Fukuyama aprés la chute du mur de Berlin. Où alors cette chute (dans son acception littéraire) n’est pas celle que l’on attendait…Tout comme les « printemps » n’ont pas toujours été ces printemps des peuples attendus. Pourtant, il semble que certaines aspirations universelles unissent les peuples derrière leurs légitimes revendications.

Algérie, Liban, Irak, Chili, Hongkong… La contestation est mondiale
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/08/de-hongkong-a-santiago-une-contestation-mondialisee_6018419_3210.html
via Le Monde