Certains démographes évoquent un ralentissement de la croissance de la population mondiale et surtout une possible diminution à partir de 2100. Le club de Rome, dès les années 70, avait alerté des risques d’une croissance démographique rapide, alimentée par la baisse de la mortalité et surtout de la mortalité infantile. L’exemple de la Chine montre que la « modernisation » (concept certes ambigu) des structures sociales et économiques accélérait la transition démographique et la baisse de l’indice synthétique de fécondité. Le spectre des 10 milliards d’habitants sur une planète malmenée par le réchauffement climatique semble s’éloigner.