Le rejet unilatéral de la guerre et la condamnation de l’invasion russe en Ukraine n’empêche pas certaines voix « dissidentes » de critiquer l’attitude du président Zelinsky. Ainsi en est-il du favori pour les prochaines élections présidentielles brésiliennes, Luis Inacio da Silva, plus connu sous le nom de Lula. Les gauches latino-américaines ont toujours gardé une certaine distance avec les Etats-Unis, stigmates de la guerre froide, quand Oncle Sam soutenait et armait les régimes militaires répressifs. Le mur de Berlin est tombé mais il reste une certaine méfiance envers l’unilatéralisme et l’hyperpuissance états-unienne. Faut-il y voir une stratégie préélectorale ? Le Brésil a besoin du phosphate russe pour son agriculture et du gaz pour son industrie et ses véhicules. La politique étrangère de lula s’était distinguée de celle du bloc occidental en refusant l’ostracisme envers l’Iran et en développement déjà une certaine proximité avec la Russie de Poutine.

Lula : selon l’ancien président brésilien, Volodymyr Zelensky est « aussi responsable » de la guerre que Vladimir Poutine
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via Le Monde