Cet article du site zonacurva.com.br, en ce jour de protestation en France contre les impérities du gouvernement français, remet à l’honneur ces héros oubliés de la résistance au gouvernement militaire au Brésil. Dans un précédent article de Tiradentes-geographie, nous avions évoqué l’exemple de la démocratie corinthians (du nom du club de football éponyme de Sao Paulo), menée par celui que l’on surnommé avec affection « magrao » (le maigre), le flamboyant docteur Socrates. Un autre joueur avait pris l’habitude de signer ses buts en levant le poing, en référence aux black panthers et en montrant son opposition au gouvernement militaire, José reinaldo de Lima, dit Reinaldo, attaquant de l’équipe de l’Atletico Mineiro et de la selecao. Dans un monde du football dirigé par des personnes proches du régime militaire, cette résistance n’était pas sans risques. Le président dictateur Geisel, en 1978, allait lui-même mettre en garde le jeune prodige Mineiro contre le risque de ses manifestations de son opposition. Reinaldo ne jouera d’ailleurs qu’une seule coupe du monde (celle 1978)et sera persécuté par le régime jusqu’au retour de la démocratie en 1986. Depuis 2004, il exercice des activités d’élu du parti des travailleurs dans sa belle ville de Belo Horizonte. Respect, Monsieur Reinaldo.
Na Copa de 78, o ‘conselho’ do ditador Geisel ao artilheiro Reinaldo