Pour la troisième fois de son histoire et pour la deuxième année consécutive, les Cariocas et les touristes ne connaîtront pas la folie carnaval dans les rues de l’ancienne capitale brésilienne. Le maire Eduard Paes, pour des raisons sanitaires liées au Covid, a maintenu le seul défilé des écoles de samba dans le sambodrome issu des plans de l’habile Oscar Niemeyer. Exit le carnaval de rue. Anthropologiquement parlant, c’est bien la rue qui doit recevoir ce phénomène momentané et quelquefois d’inversion des positions sociales. Le pauvre devient riche et le patricien devient gueux…pour quelques jours. Mais ces jours ont toujours été la catharsis d’une violence sociale née dans les limbes de l’antiquité orientale et occidentale. Pour les Brésiliens et les Cariocas en particulier, ces quelques jours de folie permettent souvent d’oublier la difficulté du quotidien.
https://fr.news.yahoo.com/covid-19-au-br%C3%A9sil-carnaval-022600582.html