Les imperities du président brésilien actuel, sa gestion calamiteuse et criminelle de la crise sanitaire liée au Covid auront probablement raison de ses chances de réélection. C’est un Lula emprisonné, un Lula martyrisé mais un Lula libéré qui devrait redonner toute sa noblesse à une fonction présidentielle dont le but est de redonner la dignité à tout un peuple meurtri par des siècles de violence et d’inégalités. Certes, pas plus qu’un Biden ne saurait être un deus ex machina, Lula ne pourra faire disparaitre les fractures sociales du pays, gravees dans le marbre souvent ensanglanté de l’histoire du Brésil. Mais, fort de ses convictions, de sa foi inébranlable en la bonté en l’avenir du peuple brésilien, fort de ses erreurs passées aussi, il tentera de porter l’espoir d’un pays qui nous pousse à croire que Dieu est certainement brésilien.