A l’heure où la démocratie est attaquée à coups de canifs dans certains pays membres de l’UE, comme la Pologne, la Hongrie ou la Slovénie, de nombreux chefs d’États européens, dont le président Macron, ont reçu l’ancien président brésilien Lula. Comme pour préparer activement le retour d’un « président à la hauteur du pays », comme l’avait évoqué Emmanuel Macron en réponse ad hominem à une énième saillie du locataire indigne du planalto. Cette réception du candidat Lula avec les protocoles des chefs d’État n’a pas manqué de provoquer de J. Bolsonaro, mis au ban de la communauté internationale lors de la dernière COP à Glasgow.