Mort de Bernard Hervy, prêtre ouvrier au Brésil : la fin d’un temps où une partie de l’Eglise était du côté des plus faibles ?

Morre Bernard Hervy, um padre operário

L’Eglise brésilienne, comme une majorité des Églises latino-américaines ou l’Eglise espagnole, a souvent été du côté des gouvernements dictatoriaux et réactionnaires. Pourtant, dans cette même Amérique latine en proie à la répression des dictateurs fascistes, les prêtres du mouvement de la théologie de la Libération, avec Dom Helder Camara, l’évêque rouge de Recife, avaient choisi de vivre avec ceux qui n’avaient rien. Le français Bernard Hervy, ancien prêtre ouvrier d’origine française, avait représenté ce courant progressiste de l’Eglise catholique, interdit par le Vatican lors du concile Vatican II. Est-ce la symbolique de la fin d’un monde où le bien commun est au cœur des considérations ? Est-ce au contraire un rappel posthume qu’il existe un autre monde, un monde où les forces unies de la société civile choisiraient elles-mêmes leur futur ?

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