Le Brésil dispose d’un des plus importants réseaux diplomatiques de la planète. Au-delà de la dimension quantitative, c’est une longue tradition de négociations sous les ors des palais des grandes institutions internationales. Comme le rappelle l’article du Monde, le baron Rio Branco a initié cette longue tradition de discussion s et d’accord s internationaux qui ont permis au Brésil de s’agrandir de centaines de milliers de kms carrés sans verser la moindre goutte de sang. La France a d’ailleurs perdu une partie du territoire guyanais. Le géographe français Vidal de la Blache ayant été manifestement moins à l’aise dans les argumentations diplomatiques que dans des essais d’exemples géographie régionale. L’institut Rio Branco éponyme est aujourd’hui le coeur du système diplomatique brésilien, comme l’Ena l’est pour le système politico-administratif français. Malheureusement, d’après ce même article, l’excellence traditionnelle des cadres du palais d’itamaraty, est confrontée aux foudres de l’actuel exécutif. Le président en tête. Est-ce le symbole d’une rupture entre la vision positive du Brésil du renouveau démocratique à l’extérieur et l’isolement du nouveau président brésilien par rapport aux nations « démocratiques »?