Le président déchu de Bolivie, Evo Morales, dénonce une destitution motivée par l’attrait du lithium par certains groupes politiques et économiques. La dimension rocambolesque de son départ n’était pas sans rappeler les heures sombres de la guerre froide et des hommes de l’ombre et des barbouzes en tout genre. Les terres et les métaux rares seront bien le nerf de la guerre de demain, cette guerre qui paradoxalement, voudra arrimer le monde à la durabilité en faisant rouler les véhicules et voler les avions à l’électricité. Il faut pour cela du lithium, beaucoup de lithium. Pauvre Bolivie, si loin de Dieu et si proche des États-Unis, aurait-on dit en d’autres temps. Malheur aux républiques bananières.