Dans un des articles sur la violence au Brésil, tiradentes-geographie rappelait les racines profondes de la violence en Amérique latine, basée en Bolivie sur l’opposition, entre autre, entre collas et cambas, boliviens des plaines et aymaras des hauts plateaux andins. L’extrême droite n’a jamais accepté l’avènement du premier président indigène d’Amérique latine. Malgré l’incontestable réussite du programme présidentiel de lutte contre la pauvreté et le développement économique du pays, la dérive autoritaire d’evo morales aura servi de « levier » aux opposants des plaines, nostalgiques pour certains du régime militaire néolibérale…qui avait privatiser l’eau…de pluie de Cochabamba. Ces mêmes habitants de Cochabamba, soutien inconditionnel d’evo Morales, ont subi les foudres d’une police et d’une armée, qui utilisent la force de manière disproportionnée et abusive selon les termes de Michèle Bachelet. Les leaders d’extrême droite déclaraient hier avec un plaisir non dissimulé « la bible a remplacé à jamais la pachamama » au parlement. L’ordre des choses, selon eux, a repris sa place. Le peuple bolivien ne saurait envisagé un retour en arrière vers les années de plomb. Les lendemains andins risquent d’être tumultueux.
L’article du Monde ci-dessous développe la situation de l’après Morales.
Bolivie : les erreurs d’Evo Morales
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/14/bolivie-les-erreurs-d-evo-morales_6019123_3232.html
via Le Monde