(Cris Faga/NurPhoto/Getty Images)

Le président brésilien Jaïr Bolsonaro et son ministre de l’économie le Chicago boy’s Paul Guedes avaient fait de la réforme du système de retraite une idée-force du programme présidentiel. Vendredi, les principaux syndicats du pays UGT, CUT, UNE, CSP, Fenae, Ubes et Força Sindical ont appelé à la grève contre le projet de réforme proposé au Sénat, appel très suivi  dans six Etats majeurs du pays et leurs villes principales (São Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais, Rio Grande do Sul, Bahia et le District Fédéral de Brasilia) et dans une centaine de villes Le Brésil en grève contre la réforme des retraites. Si le refus de la proposition de la réforme des retraites était une des revendications majeures de cette journée de mobilisation, d’autres doléances apparaissaient sur les banderoles des manifestants. La relance de l’économie à travers la création d’emplois formels, le refus des coupes budgétaires dans l’éducation étaient également, pour les manifestants, les éléments de critiques les plus visibles d’une politique générale de plus en plus impopulaire, moins de six mois aprés la prise de fonction du nouveau président du pays. Les transports en commun, les banques, les universités, ont descendu leur rideau, malgré l’obligation par la justice de mise en place d’un service minimum dans les services publics, sous peine d’amendes d’un million de réais (exame.abril.com.br/brasil/contra-a-previdencia-greve-geral-promete-paralisar-ao-menos-seis-capitais/).